La pépite vient en lisant (vieux proverbe javanais du XIIème siècle avant Dan Brown)

Perdu au milieu des trois tonnes et demie de bouquins qu'il me reste à (mal)traiter, j'ai trouvé une perle : le Petit manuel de survie ou Méthodes et conseils pour subsister dans un environnement hostile, un texte écrit en 1855 par un dénommé Francis Galton.

Quand j'écris "perle", je pèse mes mots, car ledit ouvrage a vraiment une réponse à tous les types de problèmes. Il me rappelle le Manuel des Castors Juniors. Par exemple, je me suis dit : "Tiens, que faire si - au cours de mes pérégrinations blogosphériques ou autres - je me retrouve face à un cours d'eau étroit mais profond et impétueux ?" Je feuillette et ne tarde pas à découvrir la solution page 65 :

"Si vous devez traverser un cours d'eau étroit mais profond et impétueux, sur la rive duquel poussent des arbres assez hauts pour que leurs branches puissent atteindre l'autre berge, il est possible de construire un pont en abattant un ou plusieurs arbres. Il faut bien sûr que la base du tronc reste où elle se trouve et c'est le courant qui va faire s'incliner la cime vers l'autre rive."

Ah. Oui, bien sûr. Cela manque un peu d'illustrations, à mon avis. Mais bon. J'aurais pu tout aussi bien chercher plus loin un endroit où passer à gué, mais non, je vais plutôt niquer l'environnement et me lancer dans une manoeuvre aussi douteuse qu'aléatoire (ou ailleurs), parce qu'heureusement, quand je me promène j'ai toujours sous le bras le Petit manuel de survie ou Méthodes et conseils pour subsister dans un environnement hostile et l'opinel qui va bien pour couper un arbre. Remarquez, si je me le prends sur le coin de la gueule, le platane qu'on ne peut pas déplacer, ça réglera considérablement mon problème de traversée. Pareil s'il me prend l'envie de passer sur une mince couche de glace :

"Pour renforcer une mince couche de glace, il suffit de répandre à la surface une bonne épaisseur de roseaux et de verser de l'eau dessus ; on peut répéter l'opération, une fois que le tout s'est pris en un solide bloc de glace."

MacGyver n'a qu'à bien se tenir !

J'ai aussi cherché "Trouver un réel épanouissement dans ce putain de boulot", mais je suis déçu, il n'y a manifestement pas d'astuce miracle. Pourtant, comme environnement hostile...

Comments

[Dr Ffolkes]

Zabouchka> Mon..., enfin ma... n'est en rien comparable à un roseau, je t'assure, mais tiendrait plutôt du chêne vert. Enfin, qu'importe, là n'est pas la question.
Si cela devait être l'ultime solution, alors je crois que je renoncerai à survivre, ou à essayer de passer sur une mince couche de glace.
Quant à l'individu sus-nommé, il y a belle lurette qu'il ne recrute plus rien : il est mort en 1911 (sans doute victime de l'un de ses douteux stratagèmes).
Miss Ciguë> Hu, hu, hu !

[Miss Ciguë]

Ah, parfait, je plaiderai la survie alors.....

[zabouchka]

ben tu prends ton couteau, tu te coupes la b..., et voilà qui remplace efficacement le roseau manquant! simple, mais il fallait y penser (il embauche pas, le mec qui a écrit ce bidule par hasard?)

[Dr Ffolkes]

Quand tu n'as que ta b... et ton couteau ? Ah ben je ne sais pas. C'est pas marqué dans le livre !

[zabouchka]

et si t’as pas de roseaux sous la main, komment qu’tu fais ?, tu les sculptes avec ton canif ?)