Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'incredibeul Dr Ffolkes
17 juillet 2007

Allez, on ferme !

Ce matin, en me levant, je me suis dit : "Et si je fermais mon blog ?"

C'est vrai, ça. A la longue, entre le boulot, les activités de secourisme et le temps passé à nourrir cet enfant virtuel et pourtant bien ingrat, j'ai l'impression d'avoir une triple vie. Assurément, ça en fait une de trop. Je dormais déjà peu (en moyenne cinq heures par nuit maximum), mais là je dors encore moins. Je m'onclepaulise à une vitesse incroyable !

Aussi, grande est la tentation de fermer ce lieu de perdition, comme ça - hop ! - on n'en parle plus. Après tout, je ne ferai que suivre une mode, comme dernièrement Tarrin, XII et quelques autres. Seulement, en ce qui me concerne, je risque assez peu de voir s'accumuler dans les commentaires la litanie des fans au bord du suicide collectif parce qu'ils n'auront plus de quoi lire pendant leur micro-pause au boulot. Dommage, j'espérais bien, moi aussi, recevoir des photos de filles toutes nues pour me convaincre de revenir sur ma décision...

Mais regardons les choses en face : l'addiction est généralement telle que les adieux déchirants ne sont souvent que pure supercherie. De l'excellent Stan au tristounet Frodon, pas un qui n'ait réussi à s'y tenir. Je ne parle même pas du Fleurblog, dont la fermeture définitive a duré en gros une dizaine d'heures ! Et heureusement que Monsieur le chien nous avait prévenu qu'il allait beaucoup moins s'occuper de son blog... Pfffff, ramassis de rigolos ouais !

Je ne cèderai donc pas à la voix des sirènes de la facilité pour tester la fidélité ou l'attachement des lecteurs. Et je vais rester encore quelque temps ici, notamment pour vous faire partager ce qui est, pour quelques semaines encore, mon passionnant labeur (demi sel).
Voici l'un des derniers ouvrages que j'ai héroïquement catalogué (dans la catégorie "langages extraterrestres") :

D'abord le titre : Substances de l'imaginaire. Jusqu'ici, ça va encore.
Ensuite l'auteur : George-Henri Melenotte. Donc, je me le note.
Avant de m'apercevoir dans sa bio que George-Henri n'est pas chanteur à la Star Academy mais psychanalyste à Strasbourg.
Tout-à-coup, je sens que l'étau se resserre et que je n'ai pas droit à l'erreur, des fois que George-Henri vienne vérifier à la bibliothèque qu'on a bien acheté son bouquin et qu'on l'a traité avec tout le sérieux et la déférence qu'il imagine qu'on lui doit. Bref, grosse pression.
L'éditeur : Epel (alors j'épelle...).
L'année : 2004.

Enfin, le sommet, la cerise sur le kouglof... la quatrième de couverture :

"L'imaginaire est peu prisé de nos jours : lieu de l'illusion, de la facticité, de la tromperie qui égare le sujet dans sa quête de vérité. Cette approche procède d'une analyse dominée par la sociologie. L'imaginaire serait tout simplement l'image, sans que l'on préjuge ce qu'elle est.
On néglige ainsi le ternaire lacanien qui articule borroméennement imaginaire, symbolique et réel. Contre tout préjugé péjorant, Lacan établissait l'équivalence de ces trois consistances.
Ce livre se propose comme repérage d'un moment particulier de l'expérience lacanienne de l'imaginaire, moment de crise de la conception originale que Lacan a introduite dans le champ freudien avec le stade du miroir. George-Henri Melenotte étudie ce moment tournant, avec le dépliement des issues que Lacan a tenté de lui trouver.
Un parcours en chicane est proposé au lecteur. L'abord de l'imaginaire passe par la pratique des substances, trop fréquemment qualifiée de toxicomanie. Michaux, Foucault, Witkin côtoient ainsi Freud et Lacan. De même, Parmiggiani et Orlan sont autant d'étapes de ce parcours. Celui-ci se clôt sur un retour à certains textes de Lacan sur le stade du miroir. Après l'invention de l'objet a, ce n'est pas seulement le schéma optique qui disparaît progressivement de l'horizon, ce sont deux qualités de l'image. La fixité laisse place à une image fluctuante dont la mobilité peut aller jusqu'à des formes extrêmes, voire imprévues (l'animal ou le monstre). Quant à l'Urbild qui donne à l'image sa valeur d'archive, elle disparaît tout simplement, réglant ainsi son compte à l'héritage jungien, à la persistance de l'imago."

substancesdel_imaginaire

Avant d'aller prendre une aspirine, je tiens à préciser que la seconde partie de cette note est dédiée à ma frangine, ma jumelle, ma longue-vue... bref, mon Emmerdeuse préférée.

Allez, bonjour chez vous !

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Mais arrête donc de penser au bannira-t-on, voyons.
D
Tonton Jojo> C'est aujourd'hui que j'ai été banni, pas hier !
T
Parrain, restes avec nous! ta contribution pour les bannières est primordiale!
Z
Ffolkes-> tu sais bien que c'est dans ce domaine que je suis la plus douée!
D
Zabouchka> Aaaaaaah, j'aime quand tu me dis des mots doux... (soupir)
L'incredibeul Dr Ffolkes
Publicité
L'incredibeul Dr Ffolkes
Archives
Publicité